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La Ceriz sur le Gâteau
6 avril 2008

Je me souviens du premier...

...très clairement.

            Il avait 44 ans. Mais ça, ça ne me gênait pas, il y a des hommes très beaux qui ont la cinquantaine passée...
Je crevais de peur en l'attendant, j'avais une putain de boule dans le ventre et je me répétais en boucle "Tu peux partir, si tu pars maintenant, c'est pas grave, il ne te retrouvera pas, tu n'aura jamais couché avec personne pour de l'argent, tu seras une jeune fille normale, tout ira bien...tu peux encore partir, il n'arrive que dans 5 minutes, pars vite, après il seras trop tard pour reculer...."

           Je suis restée. Il fallait que je le fasse. Il est arrivé, et même si à ce moment là j'en menais pas large, maintenant que j'y repense c'était presque comique. Il avait les mains dans les poches, semblait un peu hésitant et gauche tout en se donnant des airs d'homme super sûr de lui. Il n'étais pas moche, mais pas vraiment mon type non plus. On a marché jusqu'à chez lui et il me disait des banalités tellement pitoyables que je lui aurait volontiers demandé direct "Je te fais bander ? " juste pour qu'il arrête de me parler de la météo.

            Il avait un grand appartement dans un immeuble sympa, il m'a donné un verre d'eau, j'ai posé mon sac et mon manteau et j'aurai pu rigoler quand il m'a tendu mes 150 euros, roulés en un petit tube comme dans un mauvais film de gangsters. Je les ai fourrés dans ma poche sans les recompter.

          Il m'a emmené dans sa chambre, et a commencé à m'allonger sur le lit en me pelotant. Ses mains étaient brusques, et sa barbe de quelques jours brûlait ma peau. Je n'ai rien dit. j'ai juste glissé les mains sous son pull, et là, je n'ai pas pu m'empêcher, même s'il était encore pas mal pour son âge, de penser à mon ancien copain, à son ventre ferme, à sa peau élastique et douce...Il m'a déshabillée et m'a caressé de plus en plus brusquement. Même pas violemment, j'avais l'impression qu'il prenait mes seins, mes fesses, mes cuisses pour de la pâte à main qu'il fallait malaxer. Il a glissé sa main dans ma culotte et là je me suis dis qu'en effet, soit il avait eut une copine qui simulait super bien soit il avait vu trop de films pornos, du genre où le gars caresse la fille avec autant de délicatesse qu'on râpe un carotte et où elle jouit quand même. Alors pour la première fois de ma vie, j'ai simulé, à coups de petits cris , de gémissements et de mains crispées sur ses épaules. Il a dû y croire parce qu'il a commencé à me lécher. Je pensais pas qu'on pouvait s'y prendre aussi mal. Honnêtement. Je pensais que pouvais être un peu maladroit, mais là c'était hallucinant, non seulement sa barbe m'irritait à un point insupportable mais en plus il ne se servait pas de sa langue mais uniquement de ses dents. Il ne me mordait pas, il frottait avec ses dents...Et ça a duré une éternité il me malaxé le ventre, les hanches, les cuisses ou les seins pour s'occuper les mains et moi je gémissais en fixant le plafond, me demandant ce que je foutais là. J'ai bien essayé de l'arrêter en montrant une folle envie de le câliner, mais vu qu'il ne bandait pas du tout ça a pas duré. Au début, il a essayé de blablater, il m'a sorti d'attendre, que si je le toucher il allait être trop excité par que je le rendait fou...Il est retourné à son cunni du feu de Dieu et moi je suis retournée à mon plafond, en essayant de ne pas oublier de gémir. Tout en me malaxant de partout, il se sentait obligé de me bouger dans tout les sens, sur le côté, sur le dos, les jambes en l'air, par ici, par là...un peu courbatue, j'ai retenté un début de fellation et il a finit par m'avouer "attends Juliette je crois que mon sexe est fatigué aujourd'hui" et cette phrase dans sa bouche m'a paru plus obscène et plus déplacé que tout ce qu'on était en train de faire. Il m'a mise à quatre pattes et ça a continué, juste les doigts cette fois si, j'essayais de bien crié en rythme mais c'était pas facile, parce qu'avec sa main libre, il ébouriffait mes longs cheveux et m'en mettais les trois-quarts dans le visage, volontairement...
Il y allait de plus en plus fort et finalement ses doigts ont glissé et j'ai senti son ongle m'érafler. J'ai retenu un cri et il a repris sans avoir la décence de savoir s'il m'avait fait mal.
Quand il en a eut marre il s'est arrêté, allongé à côté de moi, et m'a posé plein de questions sur mes études, j'ai menti à toutes les réponses...Pendant qu'il me parlait, il me triturait la gorge, la serrant plus ou moins fort, ou  la malaxait...Il m'a demandé ce que je préférait dessiner, je lui ai répondu les femmes et les enfants, il m'a répliqué en riant pourquoi pas les hommes, en me donnant une petite claque, il m'en a encore donné deux ou trois par la suite...J'ai rien dit non plus...
A un moment j'ai remarqué qu'il avait repris son pull et qu'il l'avait posé sur sa queue pour la cacher, et je me suis retournée pour ne pas qu'il me voit rigoler tandis que je pensais que de toutes manières, pour ce qu'il y avait à planquer...J'ai finis par me rhabiller je suis passé dans ma salle de bain me remaquiller un peu, et je suis partie, il m'a dit de revenir quand je voulais...J'ai recompté mon argent, et je suis sortie en rigolant doucement, sans trop savoir pourquoi.

En rentrant chez moi, j'ai été aux toilettes et j'ai senti une brûlure violente, j'ai cherché d'où ça venait avec ma main et j'ai senti la coupure sous mes doigts, environ 2 cm de long, ça saignait un peu. J'ai désinfecté, et avec  l'argent que je venais d'avoir, j'ai été acheter des cadeaux à des copains, les 150 euros y sont passés. Il fallait que je fasse quelque chose de bien avec, donc j'ai fait plaisir à des gens que j'aimais.

Ça m'a brulé pendant 4 jours, j'avais 17 ans.

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